La liberté de choisir la sagesse

March 26, 1978

Nous devons nous rappeler que lorsque la coquille se brise, lorsque l’œuf se brise, une partie de la coquille meurt, d’accord ? Je veux dire que toute la coquille meurt, mais le poussin est épargné. La partie qui n’est plus nécessaire meurt. Ainsi, quelque chose en nous meurt aussi et doit mourir : c’est le passé et le futur. Le passé et le futur meurent et vous vivez dans le présent. Lorsque le passé s’éteint, qu’est-ce qui s’éteint ? Pensez simplement à votre passé. L’essence de ce qui était bon dans votre passé est conservée. Seul le passé mort qui était en vous et qui ne donnait aucune substance au corps meurt.

Ainsi, vous n’avez plus à vous soucier de vos karmas une fois que vous êtes Réalisé. Il n’y a pas de résurrection de vos karmas. Il y a des gens qui vous diront : « Vous devez laver vos karmas. » Comment pouvez-vous laver quelque chose qui est en vous ? Si vous vous séparez, vous pourriez commencer à le laver. Mais vous ne pouvez pas laver quelque chose qui est en vous. Il faut l’extraire. Et c’est ce que l’on retire comme une coquille. Et c’est votre sagesse qui s’en charge.

C’est la liberté qui vous est donnée de choisir le chemin du milieu de l’existence en mettant de côté toutes les choses qui ne sont pas nécessaires à ce processus, le dernier processus, le meilleur processus, le processus de résurrection le plus élevé, afin d’être au centre. Rien d’extrême, rien…
Toutes sortes de déséquilibres sont possibles chez un être humain. Pas tant dans les œufs, étonnamment. Peut-être parce que vous avez la liberté de développer ces déséquilibres. Vous avez la liberté d’être tordu. Vous avez la liberté d’être tortueux. Vous avez la liberté d’être compliqué. Vous avez la liberté de vous détruire, de vous abîmer et de vous achever. Vous pouvez le faire, pas les animaux. Seuls les êtres humains peuvent le faire. Et cette liberté est une telle bénédiction et une si grande promesse que même Dieu ne peut pas vous l’enlever. Pour toute autre liberté que vous recherchez, toute autre soi-disant liberté, puissiez-vous demander la sagesse, alors cela peut arriver.

Si vous ne la recherchez pas et si vous ne la demandez pas, cela n’arrivera pas. Vous ne la demanderez que lorsque vous serez avisé, sinon vous ne la demanderez pas. Votre mental se tournera vers le matérialisme, vers la politique, vers quelque chose d’autre, quelque chose de très insignifiant. Mais avec la sagesse, vous sentez qu’il vous faut renaître, que c’est la chose essentielle, après tout, c’est ce que vous vouliez obtenir. Vous devez atteindre cela.

Lorsque cette sagesse vient à vous, cela arrive tout simplement. C’est alors que vous la demandez et c’est pourquoi il est dit que ‘vous devez la demander’. La sagesse ne va pas tomber à vos pieds et vous dire : « Oh, soyez avisé pour l’amour du ciel ! » Elle doit mûrir en vous, se développer en vous et se concrétiser. C’est alors que vous sentez que votre sagesse a été bénie.