Je veux voir le jour où tous ceux qui se disent Sahaja Yogis le deviendront réellement. C’est la chose la plus importante, tout le reste est inutile. Avoir un ashram, obtenir ceci, faire ceci, faire cela, oubliez tout ça.
Ce que vous devez gérer, c’est cet enfant intérieur qui doit grandir, qui est encore parfois turbulent, qui essaie de mal se comporter. Alors, corrigez-le. Donnez-lui un nom. Appelez-vous un Sahaja Yogi et cet enfant M. X, M. Y, quel que soit votre nom, et essayez toujours de lui dire : « Maintenant, tu vas bien te comporter. » Levez-vous le matin, prenez votre bain, asseyez-vous pour méditer. « Je me sens fainéant », dit l’enfant, « je ne peux pas ». Alors si vous acceptez l’enfant, c’est l’enfant qui deviendra la mère et vous perdrez vos pouvoirs – c’est un prétexte.
L’enfant sait, il est très intelligent, c’est un enfant très malin, extrêmement intelligent, il sait comment vous tromper. Mais l’enfant sait aussi naturellement ce dont il a besoin. S’il en vient à savoir que la mère en vous a développé cette personnalité, alors il acceptera la personnalité de la mère. Mais si l’enfant sait que la mère est faible, alors il commencera à exploiter la mère.
Il ne faut donc pas lutter contre soi-même, mais plutôt s’apprivoiser, et c’est très facile. Vous commencerez à y prendre plaisir, en vous regardant : « Oh, Monsieur Untel ». Vous ne serez alors plus en colère. « Je sais comment te gérer, tu te caches là-derrière, très bien, tu trouves des excuses ». Et l’enfant deviendra grand, si grand que sa mère le verra et sera émerveillée.