Si vous devenez le pur Esprit, alors vous êtes détaché, car vous êtes simplement un reflet, mais le reflet de Dieu Tout-puissant. Toutes les identifications disparaissent. Maintenant, on peut se demander comment les lâcher. Je n’ai jamais eu besoin de les abandonner, mais je peux vous suggérer certaines choses que vous pourriez essayer :
La première, c’est la méditation. Vous devez découvrir en vous-même ce qui ne va pas chez vous, quel côté est bloqué, est-ce le côté droit ou le côté gauche ? Avec la méditation, vous pouvez le savoir. Êtes-vous attaché à l’argent, aux affaires, à votre famille, à votre pays d’une manière qui n’est pas Sahaj? Ou à votre culture, qui n’est pas Sahaj ? Essayez alors de vous débarrasser de cet attachement par la méditation.
Vous savez comment vous débarrasser de l’énergie négative des côtés droit et de gauche. Cet attachement se sentira sur les doigts, et vous devez voir par vous-même quels centres se bloquent, de quelle façon vous êtes en difficulté. Et vous pouvez alors nettoyer subtilement cela très simplement en suivant une technique sahaj très simple.
Je pense qu’ici nous échouons, car une fois que nous nous attachons à quelque chose, nous ne pensons même plus que nous nous attachons. Nous pensons que nous faisons quelque chose d’important car maintenant nous aimons cette personne-ci, aimons cette personne-là, que ce sont les qualités de Shiva, l’aspect de la compassion. Vous commencez à vous attacher aux gens. Mais ce n’est pas de la compassion… et vous ne pouvez pas avoir la compassion de Shiva, même si les gens pensent que c’est la compassion de Shiva qui agit à travers eux. Ce n’est pas ça, car cette compassion est très pure. Elle est comme, je vous en ai souvent parlé, la sève de l’arbre, qui monte et se dirige vers différentes parties de l’arbre. Et ensuite, soit elle s’évapore, soit elle redescend dans la Terre Mère. Elle n’est pas attachée. Si elle s’attachait à une seule fleur, à une seule feuille ou à un seul fruit, alors tout l’arbre en souffrirait et la fleur disparaîtrait également. Ce genre d’attachement envers une chose en particulier, une idée particulière, n’est pas approprié.