Un attachement subtil

Le signe que nous sommes vraiment des Sahaja Yogis, c’est lorsque nous développons une sorte de détachement.
Tout d’abord, le détachement vient naturellement parce que vous êtes éloigné de votre corps, donc vous ne vous souciez pas de votre corps, vous n’y pensez pas. Cela ne veut pas dire que vous n’en prenez pas soin. Cela ne signifie pas non plus que vous n’ayez aucun sens de l’apparence et de la façon dont vous vous comportez, car vous devez également être vêtu décemment.
Mais l’attachement signifie que l’on pense tout le temps : « Ce chakra est bloqué, ce chakra est bloqué, ma tête est bloquée, mon Agnya est bloqué, ceci est en train de se produire. » C’est la façon la plus subtile dont Sahaja Yoga peut vous dévaster, de penser tout le temps « C’est mal, c’est mal », en vous condamnant.
Alors, il faut faire preuve de détachement à l’égard de soi-même : « Non, ça n’a pas d’importance, je suis comme un baromètre. Si je m’approche de quelqu’un et qu’un de mes chakras se bloque, très bien, vous voyez, je ne fais qu’aider cette personne, très bien. » Ou bien vous vous donnez un bandhan et vous vous approchez de quelqu’un.
Ainsi, se préoccuper trop de ses chakras n’est pas une très bonne chose pour le progrès de Sahaja Yoga. Au contraire, vous devriez essayer de méditer, ne pas penser aux chakras individuels, méditer simplement avec votre cœur. Ainsi, vous verrez dans ma conférence, ou quel que soit le nom que vous lui donnez, que vous devez avoir un cœur ouvert au Sahaja Yoga. Lorsque votre cœur est ouvert, tout d’abord vous vous pardonnez et vous pardonnez aux autres, et vous ne vous occupez pas de vos chakras individuels, ni ne vous préoccupez des autres dans le sens où vous ne vous préoccuperiez que d’un seul individu, mais vous regardez l’ensemble comme un tout.