Donc, je dois vous expliquer si vous avancez historiquement que c’était d’abord le travail d’un homme en tant que « personnalité masculine », qui devait développer ses connaissances scientifiques et toutes ses activités extraverties. Comme un arbre qui pousse vers l’extérieur. Et maintenant, c’est le moment pour la « conscience féminine » de s’élever en vous, de vous nourrir comme le fait le ventre d’une mère. Vous voyez émerger beaucoup de « consciences féminines », mais elles ont à nouveau un peu dévié. Elles se comportent exactement comme les hommes se sont comportés, et cela ne permettra pas de compléter le tableau. Cela ne permettra pas d’atteindre le résultat que nous recherchons, de la manière dont il doit être atteint, car un nouveau type de nourriture doit apparaître. Tout comme un arbre envahi par la végétation doit retourner à sa source pour se nourrir, vous devez retourner à votre source.
Mais nous vivons dans un monde d’opposés. Par exemple, si un homme est dominateur, la femme dominera comme un homme. Elle entrera en compétition avec lui. Si les gens deviennent très religieux, ils redeviendront religieux, absolument rigides – encore une fois, comme ce que vous appelez les sociétés victoriennes.
Le mouvement est comme un pendule, nous passons d’un côté à l’autre. Cela ne résout pas le problème. Le problème ne sera résolu que si le mouvement de la conscience est en spirale, où l’on s’élève. Et cela n’est possible que si tout ce que nous avons fait est de nouveau pleinement nourri, comme dans le ventre de la mère. Et la nature nourricière de la maternité ou de l’utérus ne domine personne, elle ne domine pas le fœtus. Parce qu’elle le nourrit et le fait grandir. Elle doit veiller à sa croissance et non à sa partie statique. Et tant que cette croissance n’est pas ressentie, vous ne devriez pas croire que vous êtes sur la bonne voie.