Au temps de Socrate et Lao-Tseu, la philosophie dominait. Les gens pensaient que la philosophie était le point culminant du savoir.
Subitement, tout s’est tourné vers la vie économique et on a perdu l’héritage de cette créativité des valeurs divines, des goûts (gunas) divins. Les gens faisaient des choses qui devaient se vendre, et pour se vendre, ces choses devaient plaire aux masses …
Tout reposait sur la conviction de divertir les gens par des moyens très communs. Il en allait de même pour la musique. La musique qui servait à satisfaire les dieux et les déesses était utilisée pour satisfaire les rois et les reines. Et de là, elle est parvenue aux masses, et lorsqu’elle est parvenue aux masses, elle est même devenue une musique frivole et bon marché. Idem pour la danse, pour tous les arts qui avaient été créés pour refléter la beauté de Dieu, le miroir de Dieu. Tout ce que nous avions tiré des cinq éléments a été réduit en cendres par le système de valeurs qui a changé nos idées.
Le pire que l’on fit à tous ces arts fut de les juger d’un point de vue mental et non sur leur propriété à enchanter. On les jugea d’après des critères mentaux, et l’argent obtint bien sûr un rôle important. Les créations étaient devenues d’une absurdité lourde et prosaïque, se vendant très bien sur le marché, mais tellement temporaires et altérables, que la génération suivante jetait tout à la poubelle. Aucune n’avait de valeur ni de joie intrinsèques pour les (amener à la postérité), elles ont toutes été perdues.