Quand une femme, qui est une Sahaja Yogini, développe ses qualités particulières- parce qu’elle est très intuitive, la femme est très intuitive- elle arrive toujours à la bonne conclusion en peu de temps. Si c’est une femme – mais si elle est à moitié un homme et peu féminine, alors Je ne sais pas quel genre de chose elle est.
Ainsi, une femme devrait essayer d’être une femme. Elle est si puissante, aussi puissante que cette Terre Mère qui peut supporter toutes sortes de choses et elle peut donner le meilleur d’elle-même. Elle sait se sacrifier, être extrêmement généreuse, patiente, aimante, sans rancune.
Quand les hommes développent des qualités féminines, ils deviennent alors des saints. Mais aimer les qualités féminines, ce n’est pas courir après les femmes. Il ne s’agit pas de ce genre d’absurdité. Ils doivent être des “viras” (braves, éminents), ils doivent être chevaleresques, ils doivent être courageux. Ils doivent être courageux, mais en même temps, ils doivent développer la compassion, le pardon.
Mais je pense que c’est l’inverse qui se produit beaucoup en Allemagne et je vois, aussi parmi les Sahaja Yogis occidentaux que c’est très courant: les femmes développent un ego terrible.
En Inde, les femmes travaillent, elles font tout. Nous avons eu de grandes oratrices depuis longtemps, très connues. Mais elles n’ont pas l’ego. Ma mère a reçu les honneurs à une époque où il n’y avait que deux ou trois femmes ayant un tel diplôme, mais je ne l’ai jamais vue faire preuve d’ego. (1986)