Parfois, les gens écrivent aussi des poèmes drôles, comme quelqu’un qui dirait : « Sahaja Yoga est mon riz, Sahaja Yoga est mon ‘daal’ [lentilles], Sahaja Yoga est ma viande et Sahaja Yoga est mon poisson. » Et j’ai répondu : « La prochaine fois, ce sera : Mataji est ma nourriture. » Vous voyez, ils veulent dire que c’est tout pour eux, mais leur façon de l’exprimer est parfois vraiment rudimentaire. Oui, il y avait un poème comme ça, je vous le dis, et j’ai eu la peur de ma vie, vous voyez. [Rires]
Donc, je dirais qu’il faut être un peu vigilent.
Il y a toujours deux choses dans l’expression. La première est bien sûr la créativité. Il faut être créatif. Mais il faut aussi avoir la technique. Sans technique, cette créativité semble bizarre. Même si vous avez des idées, des idées très poétiques, vous devez avoir la technique pour les mettre en œuvre.
La poésie en prose peut également être très belle, mais vous devez connaître la technique, vous devez savoir comment la mettre en œuvre. Par exemple, vous pouvez être un grand artiste créatif, mais vous devez savoir comment mettre en œuvre la technique. Supposons que je sois un grand artiste, mais que je ne sache pas manier le pinceau, comment vais-je m’y prendre ? Il faut donc que les deux choses soient présentes. Et voilà ce que je pense : grâce à Sahaja Yoga, les gens deviennent très créatifs, ils ressentent de l’exubérance et veulent s’exprimer, mais la technique leur fait défaut, et les subtilités leur font défaut.
Donc, quels que soient les poèmes que vous écrivez, c’est une très bonne idée, certains d’entre eux sont très bons, mais je pense tout de même qu’il ne devrait pas y avoir de rusticité.