Alors, ne vous inquiétez pas de la culpabilité que vous ressentez. Je ne vous dis jamais quelle culpabilité vous ressentez, si vous vous souvenez bien. Je ne vous dis jamais que vous devriez dire que vous ressentez cette culpabilité. Beaucoup de gens me disent : « Je ressens de la culpabilité parce qu’il y a la guerre au Vietnam », ou quelque chose d’aussi absurde, ou encore : « Mes ancêtres sont allés en Argentine et ont tué beaucoup d’Indiens ». Tout cela n’a aucun sens, vous comprenez ? La culpabilité est une action inconsciente, c’est ce que vous appelez le conditionnement dans la gauche, lorsqu’il y a une sorte de comportement immoral.
Même quand vous ne savez peut-être pas ce qu’est la moralité, voyez-vous, que vous ne connaissez pas les dharmas, vous faites peut-être quelque chose que vous n’auriez pas dû faire. Alors oubliez cela, détachez-vous-en. Celui qui a commis une erreur, c’est votre ego, pas vous. Vous êtes purs, car vous êtes l’Esprit. Donc, ne vous condamnez pas pour cela, ne vous en inquiétez pas.
Alors ne vous fatiguez pas la tête. Nous ne sommes pas du tout des psychanalystes pour trouver psychologiquement ce qui ne va pas chez nous, en se posant des questions et en se préoccupant trop de son ego. Les psychologues ne pensent qu’au côté gauche, mais ils ne savent pas que lorsque vous essayez de faire cela, vous développez votre ego. Quand on commence à y réfléchir, à demander d’où cela vient, on développe immédiatement l’ego d’une personne, et cette personne se lance dans une quête de l’ego, ce qui est encore plus dangereux qu’un problème du subconscient. Car les personnes qui ont un ego perturbent toute la communauté, tandis que celles qui ont du superego ne perturbent qu’elles-mêmes.