Tout d’abord, Sahaja Yoga doit être appliqué à soi-même. Celui qui ne se sent pas heureux avec Sahaja Yoga doit savoir que quelque chose ne va pas. Vous devez vous sentir joyeux et heureux. Si vous ne vous sentez pas heureux, si vous ne pouvez pas rire aux éclats, alors il y a quelque chose qui ne va pas chez vous et qui doit être corrigé. Le premier signe d’un Sahaja Yogi, c’est que son visage rayonne et qu’il est toujours joyeux et heureux. C’est donc un point dont nous devons nous souvenir : nous devons être des personnes joyeuses, des personnes heureuses. En même temps, nous devons être responsables.
Par exemple, j’entends toujours les responsables dire qu’il y a cinq pour cent de personnes qui prennent des responsabilités et que tous les autres sont là et ne font rien. Aujourd’hui, ce pourcentage a augmenté, il est passé de cinq à dix pour cent à vingt pour cent, mais vous devriez tous agir, car c’est la seule façon de s’élever, non pas en se contentant de se réjouir, en appelant cela une Lila (jeu divin) et tout le reste, mais en pratiquant réellement Sahaja Yoga sur vous-mêmes et sur les autres personnes. Nous devons donc d’abord commencer par travailler sur nous-mêmes pour découvrir ce qui ne va pas en nous…
Nous sommes parfois très mesquins. J’ai entendu quelqu’un dire que quelqu’un n’avait pas reçu de cadeau. Je veux dire, il y a tellement de monde ici, et si quelqu’un ne reçoit pas de cadeau, c’est tout à fait possible. Si tout le monde recevait un cadeau, je dirais que c’est un miracle. [Rires] J’appellerais ça un miracle. Même le Divin ne peut pas promettre cela. C’est donc au-delà du Divin, quelque chose de grand, que tout le monde reçoive un cadeau. Puis se plaindre en disant « Je n’ai pas reçu de cadeau, donc je ne vais pas faire ceci. » C’est un cadeau, un geste symbolique, rien de plus. C’est juste un geste, qui vous est donné avec des vibrations et d’autres choses. Mais si vous n’en recevez pas, cela ne signifie en aucun cas que vous êtes rejeté, maltraité ou que quelqu’un veut vous insulter. Ce n’est pas le sens. Mais nous devons partir de ce niveau de base. Je veux dire, il y a aussi des gens qui sont à ce niveau et qui disent des choses très basiques, très vulgaires. Or, ce niveau varie d’une personne à l’autre, donc ce que nous observons généralement, comme je vous l’ai déjà dit, c’est qu’il est plus facile d’être mauvais que d’être bon, car il faut travailler dur pour être bon.