Retrouvez le tempérament d’un enfant

August 10, 2003

Tout d’abord, nous devons avoir le tempérament d’un enfant. Or, si nous disons à quelqu’un qu’il doit devenir comme un enfant, c’est une chose très difficile à faire. Nous ne pouvons pas simplement abandonner ce que nous sommes et devenir enfantins. Mais vivre avec des enfants, les respecter, écouter comment ils parlent, peut faire une grande différence et cela nous change tout en nous.

Donc, avant tout, nous devons prendre conscience que, en grandissant, nous avons accumulé beaucoup de mauvaises choses en nous. Comment pouvons-nous nous en débarrasser ? Quels sont ces mauvaises choses qui se sont infiltrées en nous ? Si nous y réfléchissons et que nous y portons l’attention, nous pouvons les corriger. Nous devons mettre l’attention sur des choses comme ceci : lorsque nous parlons à quelqu’un de manière agressive, ou quand nous voulons réprimander quelqu’un ou ne cessons de réfléchir à la manière de corriger quelqu’un d’autre. Lorsque notre attention se porte sur d’autres personnes, nous nous éloignons de nous-mêmes, cependant nous devons nous-mêmes être bien. C’est pourquoi il ne sert à rien de penser aux autres. Nous devons donc d’abord nous regarder nous-mêmes, nous voir nous-mêmes. Mais tout cela se produit, je vous en ai parlé, et cela se produit chez les Sahaja Yogis, car à l’intérieur, la Kundalini s’éveille et montre tous les chemins.

Avant tout, nous devons changer notre façon de voir les défauts des autres, car ces mêmes défauts existent également en nous. Ainsi, au lieu de regarder les défauts des autres, nous devrions voir quels sont nos propres défauts. Si nous apprenons à les voir, beaucoup de choses s’amélioreront automatiquement. Ce qui caractérise les saints et les sages, c’est qu’ils voient leurs propres défauts et réfléchissent à la manière dont ils sont devenus ainsi. Ils se demandent : « Pourquoi est-ce que je dis des choses aussi dures ? Pourquoi est-ce que je mens ainsi ? » C’est ainsi que fonctionne ce flux d’observation de soi. La plupart du temps, nous ne suivons pas ce flux. Nous pensons que nous en sommes séparés. Mais ce n’est pas le cas. Si nous comprenons qu’il existe en nous un flux qui nous emmène sur des chemins où nous ne nous reconnaissons même plus, alors l’être humain peut se tourner vers l’intérieur.