En Inde, je peux dire qu’en Chine également, si le frère est immoral (adultère), s’il prend une mauvaise direction, la sœur essaie alors de faire de son mieux pour le ramener à la moralité commune. Il est très fréquent de voir que si un homme agit mal, l’épouse va alors voir la sœur et celle-ci en sera très anxieuse, et elle se mettra très en colère à ce sujet. Elle fera tout pour corriger son frère.
Et cette compréhension innée existe en nous, en chaque personne, que vous soyez né en Amérique ou ailleurs : si le frère est en train de faire une mauvaise chose, s’il fume, s’il agit mal, plus que la mère, la sœur voudra le corriger, et elle fera tout pour en découdre. La mère peut se mettre à pleurer, à sangloter, peut baisser les bras, mais la sœur combattra son frère. Elle fera tous les efforts possibles pour que le frère reprenne ses esprits. Aussi, pour d’autres choses, par exemple si le frère est en train de faire quelque chose d’illégal, quelque chose de mal, quelque chose qui est nuisible à la société, c’est la sœur qui a un droit, un droit divin, d’aller le corriger.
Dans une société où cette relation est très pure et là où les sociétés sont bien établies, la question d’une mauvaise action venant de la sœur ne se pose pas, la plupart du temps. Mais, en supposant que la sœur ait mal agi, en supposant qu’une sœur quitte sa famille, qu’elle tente d’abandonner sa famille pour quelqu’un d’autre, ou qu’elle cherche à dominer son mari ou à mal se comporter au sein de la famille, alors le frère ira lui dire ce qu’il en pense, ce qu’il pense d’elle, et essayera de la corriger.
Donc, ce droit de correction entre frère et sœur existe bien, non pas parce que c’est une sorte de chose extérieure (culturelle), mais parce que c’est inné. C’est le principe de Ganesha qui agit sur le chakra du Vishuddhi où, quelles que soient nos communications, nous avons des relation fraternelles et maternelles. Krishna a également eu une mère nourricière, comme vous le savez, et sa relation avec lui était exactement celle d’une mère envers son propre fils. Donc, si vous appelez quelqu’un “mère”, la relation avec elle doit être absolument pure.