Mettez-vous en opposition avec votre être et dites : « Je dois me corriger. Je dois me perfectionner. Je dois le faire. Qui suis-je pour demander aux autres de me corriger ? Pourquoi ne devrais-je pas me corriger moi-même ? Je devrais me corriger. » Mais c’est l’inverse.
Si quelqu’un vous dit : « Ce n’est pas bien », vous restez assis là, vous vous mettez en colère, n’est-ce pas ? « D’accord, je vais bien, je n’ai rien à me reprocher. »
Cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas vous corriger. Cela ne signifie pas que les autres ne peuvent pas vous corriger. Ce n’est pas cela. Vous voyez, ce n’est pas la même chose. Cela signifie que vous devez vous affirmer pleinement pour vous corriger et si quelqu’un vous aide, vous devez remercier cette personne. Je veux dire, supposons que vous tentiez de porter quelque chose et que quelqu’un vous aide à porter ce poids, pourquoi devriez-vous vous fâcher ? C’est quelque chose de très simple. Il ne faut donc pas se fâcher contre quelqu’un qui veut vous aider.
Mais en toute sagesse, je pense qu’il vaut mieux ne pas trop aider, car vous risquez de vous faire frapper au nez, vous voyez. Il vaut mieux les laisser se corriger eux-mêmes. Ce n’est pas facile dans ce monde de corriger quelqu’un. C’est un monde plutôt fourbe, vous savez. Donc, à moins d’avoir le tact de votre Mère, mieux vaut ne pas essayer de tels tours. Je ne veux pas que vous ayez les yeux au beurre noir. C’est une situation bizarre. Laissez-les porter leur propre fardeau, le sortir, le nettoyer. C’est mieux.