Quand il parle aux autres, le gourou parle de la sagesse. Il ne parle pas de choses futiles, de choses inutiles qui sont de niveau très terre à terre. Dans ses propres entreprises, Je dirais qu’il a une sorte de décence et un décorum, comme quelqu’un qui essaie de devenir un expert. Une personne qui vénère son gourou essaie d’être un expert dans son travail.
Par exemple, supposons que quelqu’un soit un ingénieur. Il ne se soucie pas de l’argent, il ne se soucie pas de la gloire, il ne cherche pas les acclamations d’autrui, ce qui lui tient à cœur c’est de savoir s’il comprend vraiment son domaine. Ce ne sera pas médiocre. Un musicien se doit d’être un parfait musicien, un artiste doit être un parfait artiste. Il n’utilisera pas les méthodes générales de l’expertise, mais celle de son Esprit, il essayera d’améliorer la guidance de son Esprit.
Par exemple, un poète essaie d’élever sa poésie- au niveau de l’Esprit, pas au niveau du commercial (de l’argent). Parce que, normalement, les gens écrivent des choses pour plaire à la majorité, afin de pouvoir vendre leurs livres, ou écrivent quelque chose d’immonde qui n’est pas bénéfique à la société, ni pour le nom de l’auteur; cela ne les dérange pas, ils deviennent sans vergogne à ce sujet.
Donc, ce n’est pas que le gourou possède lui-même le système de valeur, mais par son style de vie, par ses discours, par son comportement, pour les autres, une force d’attraction irradie de lui. Pour les autres, une force de gravité irradie de lui.
Ainsi, cette gravité construit notre système de valeurs, un système de valeurs de l’équilibre. Mais cela ne veut pas dire que si quelqu’un veut devenir un expert sur un sujet, alors il négligera l’autre côté. Il est équilibré, il doit être équilibré. Disons qu’une personne, par exemple, qui est musicienne ne comprenne pas un tableau – elle n’est pas un artiste. Si vous êtes un artiste et que vous ne comprenez toujours pas Sahaja Yoga, alors vous n’êtes pas un Yogi.