Si un poète s’assoit ici, il observera les belles choses que Dieu a données et chantera les louanges de Dieu. Mais s’il s’agit d’un poète moderne, il maudira Dieu ; son mental trouvera un défaut quelque part. Le mental moderne est très doué pour trouver des défauts, de sorte que la sensibilité à l’appréciation est très faible.
Dans l’ensemble, la sensibilité à la joie est plus faible. Si la sensibilité à la joie est faible, il leur faut prendre des injections pour ressentir de la joie. Ils doivent donc utiliser de la musique qui est très discordante, qui doit absolument secouer les nerfs, sinon ils sont très sensibles au bruit.
Il est difficile de traiter avec ce mental moderne parce qu’il ne peut pas absorber la beauté de la joie en lui-même, alors que le Dieu Tout-puissant est la source de la joie. Quand on voit cette belle nature et le soleil qui joue avec elle, on devient sans pensée et on se perd dans l’éternité.
Mais à l’époque moderne, la philosophie a été remplacée par l’économie. Ainsi il nous faut savoir quelle est la valeur économique de chaque chose. Et ensuite, nous essayons de la développer afin qu’elle attire une plus grande valeur économique, et c’est pourquoi l’homme moderne ne peut pas comprendre la beauté qui est au-delà de l’économie. Il court d’un endroit à l’autre en pensant que le dernier a plus de valeur économique – mais cette valeur ne peut pas vous donner de la joie – au point que lorsqu’il s’agit d’art, les gens en font également une valeur économique. Ils achètent un tableau parce qu’il peut être revendu. Ils mettront de l’argent dans un bijou qui peut être revendu. On voit clairement que même l’or et l’argent ont une marque.
Tout est marqué, standardisé. J’ai donc été surprise qu’en Inde, chaque maison possède de l’argenterie, alors qu’ici, l’argent doit être d’une certaine marque que très peu de gens peuvent acheter. Idem pour les pierres précieuses, comme pour l’or : tout a une marque.