Le pouvoir de âmes propices

May 13, 1987

Après la Réalisation, les personnes acquièrent une grande force dynamique qu’ils n’auraient jamais imaginée. Tout d’abord, leur innocence est éveillée. Quelle que soit l’innocence perdue à cause de la stupidité de la société ou des idées véhiculées par les industries cinématographiques ou autres, comme les magazines et autres publications, toutes ces choses disparaissent. Tous les conditionnements du mental disparaissent et la personne devient innocente, a une personnalité innocente. Une personnalité innocente est très, très puissante. Comme l’a dit le Christ : « Tu n’auras pas les yeux adultères. » Une telle personne possède une lueur d’innocence dans le regard et peut grandir à un tel niveau, qu’un seul regard venant d’elle peut sauver des gens des catastrophes. La pureté du mental, la pureté de caractère, tout cela se met à rayonner chez une telle personne. Et une telle personnalité est de bon augure.

Nous avons oublié ce qu’est un bon augure. Si une personne propice entre dans la maison, et que quelqu’un est malade, il se rétablit. S’il y a une dispute à la maison, elle s’apaise. S’il y a un problème, il est résolu. Si une personne propice voyage en train et qu’il y a un accident, personne ne meurt. Une personne propice est une personne constructive qui libère autour d’elle des forces constructives très apaisantes, paisibles et puissantes. Une telle personnalité propice se retrouve chez tant d’âmes Réalisées.
L’autre jour, une dame me disait qu’on peut voir beaucoup d’âmes Réalisées sur terre – je n’en ai jamais vues. Elles peuvent se laisser pousser la barbe, porter une perruque, avoir tel style de vêtement, cela ne signifie pas pour autant que ce sont des âmes Réalisées. En réalité, une âme Réalisée n’a pas besoin de publier ni d’afficher artificiellement son identité. Ce peut être quelqu’un d’ordinaire dans la rue ou un roi. Il peut être un agent d’entretien ou un Premier ministre.
Pour de tels caractères, tout cela importe peu : qu’il vive dans le confort ou non, il ne le ressentira pas, devrais-je dire. Qu’il vive dans la pauvreté absolue, il ne le ressentira pas non plus. Il vivra en accord avec son mode de vie, en accord avec son statut.