Au début, je disais : « Comptez vos bénédictions », car c’était la meilleure façon de faire comprendre aux gens qu’il y a des bénédictions dans Sahaja Yoga. Maintenant, je dirais : « Comptez vos actes. » Qu’avez-vous fait pour Sahaja Yoga ? Sahaja Yoga a fait tellement pour vous. Dire que Paramchaitanya s’occupera de tout est absolument absurde. Si Paramchaitanya pouvait tout faire, pourquoi devrait-il créer des êtres humains ? Un Adam et une Ève suffisaient. Vous devez le faire. À moins que vous ne deveniez profond, il ne peut pas se déclencher. Il est impuissant. C’est seulement par votre intermédiaire que cela va fonctionner.
Maintenant, s’il n’y a pas d’instrument, l’électricité ne peut pas fonctionner, n’est-ce pas ? Maintenant, vous devriez dire : « L’électricité elle-même doit venir avant moi et doit tout faire. » Vous devez avoir l’instrument et vous êtes l’instrument et si vous ne voulez pas le faire, comment Paramchaitanya peut-il le faire ? Ce sera un peu comme dire, comme je vous l’ai dit, que « laissez l’électricité faire le travail, nous n’aurons aucun instrument. » Puis-je y arriver ? Pouvez-vous le résoudre ?
Paramchaitanya a donc son propre style. Cela ne peut fonctionner que si vous voulez le résoudre. C’est une énergie et vous êtes l’instrument. Mais l’instrument est plus occupé avec le travail, avec la famille, je ne sais pas, toutes sortes de choses insensées. Supposons maintenant que cet instrument, qui est destiné à Ma conférence, oublie ce qu’il est et se comporte comme une louche dans la cuisine parce qu’il aime la nourriture, par exemple, alors à quoi sert de fabriquer cet instrument inutile. Il ne fait pas ce qu’il doit faire. Il ne sait pas à quoi il sert. Il n’a aucun but du tout. C’est un truc tellement inutile.
Je sens donc qu’il y a une sorte de léthargie, une sorte de léthargie très subtile qui se manifeste, qui pourrait ressembler à ceci : « Nous avons fait notre travail. Laissons les jeunes le faire maintenant. » Vous êtes mûrs et les mûrs doivent faire le travail. « Nous avons fait de notre mieux. » Qu’avez-vous fait jusqu’à présent ?
Il reste encore beaucoup à faire. Et d’une manière ou d’une autre, je ne sais pas, nous devons toucher ce domaine où ces gens restent comme les joueurs d’hier. Ils ne font pas le travail de Dieu. C’est un artiste et il travaille si dur pour atteindre la perfection. Il obtiendra la même quantité de résultats, qu’il soit parfait ou non, mais il pratique chez lui, il écoute, il essaie de développer ses compétences, il travaille tout le temps pour que sa performance soit excellente. Il recherche donc l’excellence. La médiocrité n’a pas sa place dans Sahaja Yoga. Ce n’est que par l’excellence que vous pourrez vous amuser. Ce n’est que par l’excellence que vous deviendrez vraiment des Sahaja Yogis.