En périphérie de Sydney, il y a de vraiment très beaux endroits, et ce pique-nique a contribué à améliorer votre collectivité. C’est ainsi que les Sahaja Yogis ont commencé à organiser des pique-niques, et c’est grâce à cela qu’ils ont développé la collectivité, car c’est merveilleux de ne faire qu’un avec la nature, d’en admirer la générosité et la diversité. C’est un sentiment intérieur inné de ne faire qu’un avec la nature, de devoir apprécier la nature, toujours. Je veux dire, c’est peut-être parce qu’on dit que l’on descend des animaux, que nous aimons la nature, voyez-vous [Shri Mataji rit].
Mais c’est tellement, tellement votre tempérament, tout, lorsque vous regardez la nature et commencez à l’observer, de voir comme elle obéit aux lois qui la régissent. Si vous observez chaque feuille, n’importe quelle feuille, aucune n’est comparable à une autre. Si vous les examinez au microscope, elles seront toutes faites différemment.
Leur diversité est si grande dans la nature, et pourtant, voyez comment elles s’unissent. Et la chose la plus importante, c’est qu’elles désirent toujours la lumière du soleil, et chaque feuille, chaque branche, essaie de donner sa chance à une autre feuille, à une autre branche, pour qu’elles reçoivent chacune la lumière du soleil. Si vous devez voir la collectivité, vraiment, allez dans une jungle ou un endroit comme ça, voir comment elles vivent ensemble, et avec quel bonheur, quelle unité. Elles sont toutes soumises au contrôle total des lois divines, c’est certain, et elles apprécient tellement.
Seuls les êtres humains possèdent cette liberté, cette volonté, le libre arbitre, comme on dit. Si vous voulez aller au paradis, vous pouvez y aller. Si vous voulez, vous pouvez aller en enfer. Et voilà à quoi nous sommes confrontés à l’époque moderne : si nous n’adoptons pas des attitudes raisonnables, nous risquons d’être tous rayés de la surface de la Terre.